Amadeo De Souza Cardoso

Les Activités de 2016 de la Société Historique et Archéologie du XIVe arrondissement
De janvier à novembre, les conférences ont lieu à 15 heures à la salle polyvalente, Mairie du XIVe, 2, place Ferdinand Brunot, 75014, Paris

Prochaines activités

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Du 18 avril au 18 juillet, une importante rétrospective sera présentée au Grand-Palais, l’exposition sur Amadeo de Souza Cardoso, Le Secret le mieux du Modernisme. Depuis 1958 à la Maison du Portugal, son œuvre d’un modernisme déjà si avancé à la Belle Epoque n’avait été exposée.[1]

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Bulletin 222

Blason du XIVe arrondissement créé en 1942, D’argent à la croix de gueules, sur tout d’azur aux trois fleurs de lys d’or et au bâton péri en bande de gueules, bordé d’azur aux huit étoiles d’argent [10]

Blason du XIVe arrondissement créé en 1942, D’argent à la croix de gueules, sur tout d’azur aux trois fleurs de lys d’or et au bâton péri en bande de gueules, bordé d’azur aux huit étoiles d’argent [10]

Chers amis et curieux,

Le 9 mars à la Salle des Mariages s’est tenue la 4e édition des « Petits Champions de la lecture ».  Subjugué par le talent des 9 élèves de 10 ans de CM2, le jury a eu la plus grande peine à décider du lauréat tant la présentation et la diction ont été excellentes. Après moult échanges, le prix a été attribué en ex aequo à Imane Souleymane de l’école Champerret et à Noé Allouche de l’école d’Alésia. Que les enseignants et les parents soient également félicités. Jean Racine n’avait-il pas écrit dans Le Cid en 1637 : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».

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Bulletin N°217

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In Bulletin N°217 d’octobre 2015

Louis Pergaud (1888-1915)

En cette année 2015, nous commémorons le centenaire de la disparition de Louis Pergaud, Mort pour la France. Il fut instituteur, romancier, poète, et prix Goncourt en 1910 pour son œuvre De Goupil à Margot ; il a été surnommé Le Balzac des bêtes.

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Bulletin 218

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L’affichiste Raymond Savignac a demeuré, 6, villa Brune
Par ailleurs, ayons une pensée émue et déférente pour la mémoire
de Danièle Delorme, épouse d’Yves Robert, disparue le 17 octobre à Paris

Société Historique et Archéologique du XIVe arrondissement
2, place Ferdinand Brunot, 75014, Paris,
A la mairie de l’arrondissement
Site internet : www.http:/sha14.asso.fr

Vernissage de l’exposition, le 4 novembre à 18 h. par Carine Petit,
maire du XIVe

Du 24 octobre au 16 novembre 2015
Exposition sur Louis Pergaud dans le hall d’honneur de la mairie
par Bernard Piccoli, président de l’association des Amis de Louis Pergaud.
La conférence se tient le samedi 7 novembre, aux lieu et heure habituels.

Louis et Delphine Pergaud, un couple uni, détruit par la guerre

Louis Pergaud (1888-1915)
En cette année 2015, nous commémorons le centenaire de la disparition de Louis Pergaud, Mort pour la France. Il fut instituteur, romancier, poète, et prix Goncourt en 1910 pour son œuvre De Goupil à Margot ; il a été surnommé Le Balzac des bêtes.
Né à Belmont en Franche-Comté, il était le fils d’Elie Pergaud, instituteur et de Noémie Colette, fille de fermiers. Durant sept années, il y vécut heureux dans l’enchantement des près, bois et bêtes, une belle vie rurale.
En février 1889, son père, républicain convaincu et instituteur de la nouvelle Ecole Laïque, est muté à Nans-sous-Sainte-Anne dans le Doubs. Tout en ayant le mal du pays, le petit Louis s’y fit des amis. Eugène Chabot, que nous retrouverons, 3, rue Marguerin, deviendra son meilleur camarade. Ainsi avec d’autres, il pratiqua « les combats joyeux et endiablés nés des rencontres avec les enfants de Montmahoux, le village voisin », écho lointain de La Guerre des Boutons.
Orphelin à 18 ans, il perdit ses parents à un mois d’intervalle, son père, le 20 février 1900, et sa mère, le 21 mars. Il était alors élève à l’Ecole Normale Supérieure. Le 30 juillet 1901, il sortit troisième de sa promotion. Affecté comme instituteur à Durnes également dans le Doubs, il s’y sentit bien malgré quelques accrochages lors des élections municipales. Rappelons, si besoin est, qu’il était également un républicain convaincu. Il y rencontra Marthe Caffot qu’il épousa fin 1903. C’est à cette période que le poète Léon Deubel s’installa au domicile conjugal ce qui occasionna quelques problèmes.
Ebloui par l’art de son maître littéraire, il écrivit son premier recueil de poésies, L’Aube, paraissant en avril 1904, « C’est une joie qu’assombrit le départ de Deubel ».
Le 16 août naquit la petite Gisèle, qui disparut 3 mois plus tard. Après de multiples incompréhensions avec la population locale, il s’installa avec son épouse à Landresse dans les Pyrénées Orientales. Il y rencontra notamment chez « Papa Duboz », Delphine « une jeune fille de 23 ans, douce, calme, simple et compréhensive ». Ce qui devait arriver, arriva. Ce fut pour la vie.
A l’appel de son ami Deubel, il monta à Paris en août 1907, travaillant alors à la Compagnie des Eaux. Au printemps 1908, Delphine Duboz les rejoint. Ils vécurent, 5-7, rue de l’Estrapade, Ve. Les méprises se réitérèrent et le poète partit. En novembre 1909, il redevint instituteur et en juillet 1910, il épousa Delphine. En août, alors qu’ils étaient, 6, rue des Ursulines, De Goupil à Margot est publié au Mercure de France puis après lecture des membres du jury de l’Académie Goncourt, il y reçut l’illustre prix. Il y avait notamment en lice Marguerite Audoux, Apollinaire et Colette. D’ailleurs, l’un de ses plus ardents défenseurs avait été l’écrivain et journaliste, Lucien Descaves, qui demeurait, 46, rue de la Santé.
Avec les 5 000 francs-or du prix, ils s’installèrent, 3, rue Marguerin, une belle somme qui leur permit de mieux vivre et de recevoir tous leurs amis qui y vinrent « parler d’art et d’avenir ». Ils y retrouveront « Eugène Chabot, l’ami d’enfance, Michel Puy qui fonda la revue L’Île Sonnante, le peintre Jean-Paul Lafitte et son frère Jacques, l’écrivain Marcel Martinet, ami de Trotski et de Romain Rolland, le poète Léon Deubel, surtout, qui se suicide, et dont Louis Pergaud présente alors l’œuvre en publiant Régner. Les rejoignirent plus tard Edmond Rocher, peintre et romancier, Paul Vimereu, poète, Lucien Descaves, romancier et membre de l’Académie Goncourt, et tant d’autres. »
En son bel appartement, Louis Pergaud y écrivit en 1912, La Guerre des boutons, en 1913, Le Roman de Miraut, chien de chasse, et prolifique, il avait en préparation, Lebrac Bûcheron, La grande équipée de Mitis, roman d’un chat et Le Journal des 12 lunes, « vaste panorama de la vie animale », justifiant amplement le surnom de Balzac des bêtes.
En pleine gloire littéraire, à 33 ans, il disparut le 8 avril 1915 dans la boucherie de la Grande Guerre ; son corps n’ayant jamais été retrouvé, « il n’aura pour tombe que la boue… », .
Louis Pergaud avait « grandi, libre et sain, comme un arbre en plein vent… » et en reprenant quelque peu la phrase culte du film de 1962 d’Yves Robert, « S’il aurait su, il serait venu quand même ». Rappelons que son œuvre est essentiellement connue grâce au film. Nous l’avons vu et revu…
Georges Viaud

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Bulletin 214

Guerre 1939-1945. Libération de Paris. Camionnette et infirmières de la Croix-Rouge, place Denfert-Rochereau. Août 1944. © Gaston Paris / Roger-Viollet (1)

Libération de Paris
Bilan des combats
FFI – tués : 900/1 000 ; blessés : 1 500
2e DB – tués : 130 ; blessés : 225
Population civile – tués : 582 ; blessés : 2 000
Allemands – tués : 3 200 ; prisonniers : 12 800[2]

Dans ce bilan, nous ne saurions oubliés le dévouement et le sacrifice
des infirmières, des infirmiers et des médecins durant les combats de Libération de Paris

[1] Camionnette et infirmières de la Croix-Rouge, place Denfert-Rochereau. Août 1944.
http://www.parisenimages.fr/fr/galerie-collections/13655-7-guerre-1939-1945-liberation-paris-camionnette-infirmieres-croix-rouge-place-denfert-rochereau-aout-1944
[1] [PDF]PARIS COMPAGNON DE LA LIBERATION – Ville de Paris
www.paris.fr/viewmultimediadocument?multimediadocument-id…

 

Bulletin 214
Activités de mai à juin 2015 

Du 20 avril au 10 mai, la Salle des fêtes de la mairie accueillera deux expositions, portant les titres de Paris Août 44-Juin 45 et de Carnets de Guerre de Rob Roy. La première, sur la Libération de Paris, reprend en partie celle qui a eu lieu à l’Hôtel de Ville, l’année dernière. La seconde rend hommage à l’œuvre de Rob Roy, né Robert de la Rivière, qui a été peintre-aquarelliste, et bien connu dans le domaine de l’automobile. De la période de 1939 à 1945, il nous laissera « un carnet de guerre vivant, précis et colorié ». Que Christine Levisse-Touzé, directrice du Musée du Général Leclerc de Hautecloque et de de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin (23, allée de la 2e Division Blindée, Jardin Atlantique, XVe arrondissement), Hubert de la Rivière, fils de Rob Roy et Carine Petit, la maire du XIVe arrondissement soient remerciés pour cette importante présentation qui nous permettra de commémorer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

D’ailleurs, le vernissage aura lieu à la Salle des fêtes à la suite de la cérémonie du 8 mai sur le parvis de la mairie qui se tiendra à 11 heures 30. Afin de poursuivre l’hommage, le 10 mai, nous organisons à 15 heures au départ de la Salle des Fêtes, 2, rue Pierre Castagnou, XIVe, une promenade consacrée aux héros de la Résistance et de la Libération de Paris.

Carnet de Guerre de Rob Roy 1939 à 1944 Récit, aquarelles et dessins de Robert de la Rivière, dit Rob Roy (3)

Carnet de Guerre de Rob Roy 1939 à 1944 Récit, aquarelles et dessins de Robert de la Rivière, dit Rob Roy (3)

[1] Carnet de Guerre de Rob Roy 1939 à 1944, Récit, aquarelles et dessins de Robert de la Rivière, dit Rob Roy
http://www.carnetdeguerrederobroy.com/ & http://lavoixdu14e.blogspirit.com/

Jean Moulin, aux Arceaux près de la promenade du Peyrou à Montpellier, photographie prise par son ami d’enfance, Marcel Bernard, en novembre 1939(4) Il était alors préfet d’Eure-et-Loir tout en demeurant du 1er avril 1934 au 1er juillet 1940, dans un studio atelier, 26, rue des Plantes dans le XIVe arrondissement de Paris


Journée Nationale de la Résistance du 27 mai 2015
Le mercredi 27 mai, en hommage au premier Conseil National de la Résistance et à Jean Moulin, il y aura le Village de la Résistance à la Salle des fêtes dans le cadre de la Journée Nationale de la Résistance. Nous serons parmi 50 associations mémorielles de la Seconde Guerre Mondiale. Nous y aurons un stand où nous présenterons un panneau sur Samuel Beckett, écrivain, auteur de théâtre et résistant.

[4] Jean Moulin à Montpellier, novembre 1939 – Musée de la Résistance en ligne
http://www.museedelaresistanceenligne.org/media.php?media=3328&popin=true

Samuel Beckett (5)

 

[5] Conceptual-meanderings – Photographie de Samuel Beckett et d’un monde absurde © Droits réservés
https://thegalleryfromoverthere.wordpress.com/category/conceptual-meanderings/page/2/

La place Denfert Rochereau, été 1944 © Droits réservés / Coll. Franco- Rogelio, Musée du général Leclerc et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin (Paris Musées) (6)

Le samedi 30 mai : Nous organiserons une sortie à 15 heures au départ de la mairie (2, place Ferdinand Brunot) sur la Résistance et la Libération de Paris au fil des rues du XIVe.

[6] La place Denfert Rochereau, été 1944 – © Droits réservés / Coll. Franco- Rogelio
http://museesleclercmoulin.paris.fr/actualites/en-ce-moment-exposition-paris-aout-44-juin-45-la-mairie-du-14e

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« Le mardi 15 août 1944, en fin de soirée, une fusillade éclate près d’un garage de la Porte d’Orléans, le gardien de la paix, Louis Brélivet, 28 ans, est mortellement atteint d’une balle au cœur »(7), devant le 43, avenue Ernest Reyer.

 

Le samedi 13 juin à 15 heures : Conférence par Georges Viaud sur Les Policiers Rebelles, de la Résistance à la Libération de Paris, de Louis Brélivet à Honneur de la Police à la Salle polyvalente de la mairie (2, place Ferdinand Brunot, XIVe arrondissement).

 Dans cette présentation, notre reconnaissance est immense envers Gilles Primout, auteur du site sur la Police et la Libération de Paris, Luc Rudolph et ses ouvrages sur Les Policiers Rebelles sans oublier les travaux de nos devanciers à la Société Historique et Archéologique du XIVe arrondissement de Paris.

[7] Gilles Primout – Louis Brélivet et Libération de Paris
http://mapage.noos.fr/liberation_de_paris/listeb.htm
& http://liberation-de-paris.gilles-primout.fr/les-policiers-dans-la-bataille-2
« En fin de soirée une fusillade éclate Porte d’Orléans : un camion allemand sort du garage de la rue de la Voie Verte, quelques hommes tentent de s’en échapper. Louis Brélivet, 28 ans, gardien de la paix du 2°, a le temps de blesser un officier et un soldat allemands avant de s’écrouler, mortellement atteint d’une balle au cœur. Son frère, gardien de la paix du 7e identifiera le cadavre, démuni de tous papiers d’identité, à la morgue de l’Assistance publique tard dans la nuit. »
Au sujet « du garage de la rue de la Voie Verte », c’était « le dépôt de bus de la [STCRP (Société des Transports en Commun de la Région Parisienne)] dit « dépôt de Montrouge », est situé dans le XIVe arrondissement de Paris, entre la rue du Père Corentin, la rue de la Tombe-Issoire et le boulevard Jourdan. » Il avait été réquisitionné par l’armée allemande.

Le centre bus – Les Ateliers Jourdan
http://lesateliersjourdan.fr/histoire/

 

 

 

 

 

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