Voulu par Carine Petit, maire du XIVe, il a été présenté une exposition de Charles Lansiaux du 3 au 23 novembre dans le hall d’honneur et sur les grilles du square Ferdinand Brunot. Nous les avons aussi commentés le 20 novembre lors de la Visite historique de la maire.
Du 10 au 23 du mois, Le chemin de mémoire dans l’arrondissement a été visible sur 11 points de la mairie au boulevard de Port-Royal en revenant par la place Denfert-Rochereau. Le vernissage de la manifestation a eu lieu le 10 du mois à 18 h. dans le hall d’honneur. Il a été mené de main de maître par Danièle Pourtaud qui a, d’ailleurs, complimenté les travaux de notre Société. Il a été suivi à 18 h. 30 à la salle des Mariages, d’un spectacle intitulé Quand les femmes écrivent leur guerre par la Compagnie Autrement. Il y eut également une promenade urbaine sur Le chemin de mémoire dans l’arrondissement, le 16 novembre à 15 h., où votre serviteur a guidé une douzaine de personnes sous la pluie, en répondant à de nombreuses questions. Nous voulons aussi remercier Carine Petit et ses collaboratrices, Radia Belaid, Claire Granié et Magalie Méche pour leur passion dans ces précieux devoirs de mémoire et d’histoire.
A la suite du vernissage, il y eut un remarquable spectacle intitulé Quand les femmes écrivent leur guerre par la Compagnie Lire Autrement. « Quand on parle de la première guerre mondiale, on pense d’abord aux soldats, aux batailles, aux armes, aux tranchées, aux millions de morts mais bien moins aux femmes restées à l’arrière. Et pourtant derrière chaque soldat se bat une femme seule qui doit faire face à l’absence. »
Les textes ont été dits par Simone Herault, dans une très belle diction. Ils ont été accompagnés, d’ailleurs, à la harpe par Saori Kikuchi, dans une merveilleuse interprétation. Nous avons entendu des extraits d’œuvres d’une grande sensibilité. Reconnus ou anonymes, les écrivains en ont été Amandine, Maurice Barrès, Marcelle Capy, Marie Curie, Colette, Alice Ferney, Sylvie Germain, Lubine, Louis Vaucelle et la Madelon a été chantée…
La promenade urbaine sur Le chemin de mémoire dans l’arrondissement a présenté 11 points évoquant l’histoire de la Grande Guerre à Paris et de la vie locale. Elle a été illustrée par 23 photographies, in situ s’y référant, pour laquelle nous avons rédigé les textes.
Au point 1, ce fut Ferdinand Brunot, un Homme d’exception ; au point 2, Gilbert Privat, sculpteur du XIVe arrondissement ; au point 3, La Croix-Verte, 6, rue Schœlcher ; au point 4, L’Union des Œuvres de Guerre du XIVe arrondissement à Montparnasse ; au point 5, De la rue d’Enfer au paradis de la charité de la Grande Guerre ; au point 6, Alain-Fournier, 2, rue Cassini, Paul-Albert Laurens, 126, boulevard du Montparnasse et Jean-Pierre Laurens, 5, Cassini et au camp de Wittenberg près de Berlin ; au point 7, Le café Au Vrai Poilu ; au point 8, Un obus dans la maternité Baudelocque ; au point 9, L’Hôpital des Alliés, annexe du Val de Grace, 95, boulevard Arago ; au point 10, Le photographe Charles Lansiaux (1855-1939 ?), 4, villa Saint-Jacques et au point 11, A la place Denfert-Rochereau, la veillée funèbre du Soldat Inconnu et du Cœur de Gambetta. Nous émaillerons les prochains bulletins de l’année 2015 de textes extraits du Chemin de Mémoire.
Georges Viaud